LA BATTERIE DE MERVILLE

Le matin du 6 juin 1944 les alliées débarquent sur les plages de Normandie. Ici les habitants de Merville rejouent l'attaque des hommes du 9ème bataillon du Lt-Colonel Terence Otway en criant "Get In, Get In". 70 officiers et soldats britanniques seront victimes.

Réalisé fin février 2007 l'objectif était de reconstitué de façon réaliste cette nuit dans la casemate n° 1.

Coté allemand, Steiner sur la plage et Buskotte contrôlent les Canons Skoda tchécoslovaque, la mission, stopper toute invasion en provenance de la mer.
Deux cents soldats et officiers vivaient sur le site. Seulement 22 survivront.


Insertion des sons enregistrés à Merville dans la Time line de Samplitude, c'est la préparation du mixage dans la casemate n° 2.

L'Histoire de la Batterie de Merville

Préparations
Dans la localité de Merville, près de Franceville dans le Calvados, se trouve une batterie de l'Armée allemande, composée de plusieurs fortins de protections, de fossés antichars, d'innombrables kilomètres de réseaux de barbelés, de champs de mines, et surtout de quatre énormes casemates enfermant chacune un canon de 100 mm.

Ces canons sont capables d'écraser la plage de Sword sous leur feu. Pour les Alliés, ce site militaire, renforcé par un ensemble de différents bunkers d'observation et de soutien situé à l'Ouest de Franceville, face à la mer, doit être sous contrôle avant que les soldats Britanniques et Français commencent à débarquer le Jour J.

La garnison allemande de la batterie de Merville est forte de 200 soldats.

L'Etat-Major du Général Eisenhower prend la décision suivante : c'est un commando de parachutistes Britanniques qui devra se charger de réduire au silence la batterie dans la nuit du Jour J, soit quelques heures avant le début du Débarquement.
C'est Otway, le Lieutenant-Colonel Terrence Otway qui hérite du commandement de ce commando fort de 700 hommes, appartenant à la 9ème Brigade de la 6ème Division Aéroportée.
Conscient de la difficulté de cette mission, il a souhaité que ses subalternes connaissent les moindres détails de la mission. Pendant les mois qui précèdent le Jour J, les fantassins Britanniques s'entraînent continuellement au parachutage (de jour comme de nuit) et la batterie a même été entièrement reconstituée en Angleterre selon les photos prises d'avions Alliés lors de missions de reconnaissance.

Les entraînements se déroulent par tous les temps et à toutes les heures, afin de ne pas laisser place à l'imprévu lors du D-Day.

l'attaque
Aux premières heures du mardi 6 juin 1944, les sept cent cinquante parachutistes Britanniques sautent au-dessus de la Normandie. Cette fois, c'est la guerre. Malgré l'entraînement minutieux, les opérations ne se déroulent pas comme à l'exercice.
Comme leurs camarades américains, les Britanniques sont victimes d'une importante dispersion en arrivant au sol ; le vent et de graves erreurs de largage (dans la nuit certains pilotes ont confondu les fleuves de la Dives et de l'Orne) perturbent considérablement les plans établis. Les terrains inondés par les Allemands en Normandie n'arrangent rien à ce problème, et les fantassins parachutés, dans l'obscurité de la nuit, n'ont pratiquement plus de points de repères pour se retrouver.

Otway déplore des pertes en hommes et en matériel bien supérieurs aux estimations les plus pessimistes : à 02h30 du matin, il ne dispose que d'environ 150 hommes sur les 700 engagés.
Les autres sont égarés dans la campagne normande, sont blessés ou se sont noyés dans les marais. Certains mettront parfois plus de quatre heures pour effectuer un kilomètre et demi, sans pour autant retrouver leurs camarades.
Otway n'a aucun véhicule, pas de mitrailleuse lourde, ni torpille, et silence totale de ses 550 hommes, parachutés aux quatre vents au-dessus du Calvados.
L'opération semble avoir échouée avant même qu'un seul coup de feu ne soit tiré.


Malgré cet effectif réduit, Otway décide de maintenir la mission. Il doit absolument capturer la batterie car il sait que de cette réussite dépend la survie de fantassins Britanniques et Français, qui vont débarquer sur Sword Beach dans quelques heures, ainsi que de marins Alliés dans les bâtiments de guerre sur la Manche.

04h30 du matin, il atteint Merville où il retrouve une douzaine d'éclaireurs qui ont discrètement pratiqué quelques brèches dans les barbelés. Il constate avec inquiétude que le bombardement effectué peu avant par une centaine de quadrimoteurs Lancaster a été si peu précis : la batterie est presque intacte.

Des planeurs remplis d'explosifs doivent se poser au sein même de la batterie juste avant l'attaque, mais avant même qu'ils ne parviennent à se poser, ils sont abattus dans le ciel par l'artillerie anti-aérienne allemande, la FLAK.
Les parachutistes engagent cependant un bref mais violent assaut contre les 200 fantassins allemands qui se défendent avec acharnement.
Ving minutes plus tard, les Britanniques demeurent maîtres des lieux, au prix de lourdes pertes (70 officiers et soldats Britanniques sont victimes).

Ils lancent alors des fusées éclairantes en signe de victoire, pour faire savoir aux marins Alliés qui attendent au large des côtes normandes que la voie est libre. La batterie de Merville est (provisoirement) neutralisée.

Une victoire provisoire
Si la batterie de Merville est capturée quelques minutes avant le début du débarquement sur les plages de Normandie, Otway, déjà à court d'hommes, de matériel et de munitions, se voit à présent amputé de plusieurs fantassins, tués ou gravement blessés lors de l'assaut particulièrement meurtrier.

Il sait que si les Allemands tentent une contre-attaque pour reprendre les casemates, que ses hommes n'auront pas les moyens de défendre le secteur. Il décide de déplacer ses forces dans la localité d'Amfreville, à quelques kilomètres au Sud-Ouest de Merville et d'abandonner la batterie, après avoir détruit les canons dans les casemates.

Un médecin allemand, soignant aussi bien les blessés de sa patrie que les soldats Britanniques, décide de rester avec les hommes intransportables. Mais Otway le prévient que l'Armada Alliée bombardera la batterie vers 5 heures 30 du matin et que s'il veut vivre, mieux vaut pour lui de ne pas rester dans les parages.

Le sens du devoir du "toubib" allemand est plus fort : il veut rester apporter les soins nécessaires aux blessés des deux camps et les mettre à l'abri du bombardement. Le Lieutenant-Colonel Britannique accepte et le remercie, avant de partir avec ses hommes rescapés vers Amfreville.

Après avoir mis à l'abri du bombardement les blessés de la bataille nocturne, le médecin allemand sera tué par l'explosion d'un obu alliée, alors qu'il était allé chercher du matériel médical dans une des casemates.

Sub Woofer sous le Canon
Le haut-parleur 15 pouces à excursion longue permet de restituer les fréquences basses à fort niveau SPL et avec une très faible distorsion.
L'amplificateur interne est équipé d'un filtre actif séparateur de fréquence qui permet de renvoyer un signal déjà filtré aux enceintes de médium/aigu.
La construction type bass-reflex à profil bas le rend très dynamique.
La casmate est étalonnée à 112 db à 5 crêtes.
En façade la MSR400, une enceinte amplifiée de 400 watts offrant un son puissant et clair pour un encombrement réduit.
L'utilisation d'amplificateurs séparés pour les graves et les aigus permet d'obtenir une excellente plage dynamique ainsi qu'une précision accrue.

A l'arrière la MSR100 délivre 100 W avec une dynamique et une excellente
clarté. La partie acoustique comprend un boomer de 8 pouces associé à un tweeter de 1 pouce à compression pour les hautes fréquences. La trompe d'aigus de la MSR100 procure une dispersion de 90°x40°.

A la demande de Pierre Jeanson, d'après l'idée de Monsieur Olivier Paz le projet prend forme, le scénario issu de témoignages de vétérans allemands et anglais supervisé par des historiens et les archives, l'Ambassade délivre les codes des tirs allemands comme l'axe Düsseldorf.


En détail :

1) Création Sonore (Sound Design) : Gilbert Courtois (Airbil)
2) Création des effts lumière: Eric Lebelec (--)
3) Enregistrement des comédiens : François Dussolier (Bandes Annonces)
Comédiens Anglais : Doug Rand "Terence Otway", soldats : James Shuman
Comédiens Allemand : Christian Stonner "Steiner", Joachim Seitz "Buskotte"
4) Direction comédiens : Gilbert Courtois (Airbil)
3) Installation Technique Sonore : François Dussolier (Bandes Annonces)
4) Gestion informatique et programmation : François Dussolier (Bandes Annonces)

Réalisé et pré-mixé en studio à partir de sons originaux comme les bombardiers Lancaster, Douglas DC-3, Albemarles, Mitrailleuse MG42,Vickers etc..

Enregistrement sur site : chutes des grenades, chutes des douilles d'obus, les bottes allemandes et mousquetons par Pascaline, sirène original allemande, la charge des hommes d'Otway, la mer.

Répartition Technique :
86 pistes mixées sur quatre canaux répartis sur deux systèmes surround avant + arrière 1100 watts calibré à 112 dB 5 zones.
16 pistes d'avions, 16 pistes de mitrailleuses, Luger, fusils, explosion grenades, 24 pistes de bombardements, 6 pistes voix, 12 pistes canons, 8 pistes d'ambiance mer, chien, grenouilles, vents, 10 pistes sirène, bottes, obus, douilles, impacts balles, bengalor, 8 pistes DCA, Get In, chutes grenades, 4 pistes musique:
Musique de fin : Main Title (Bof Apollo 13) James Horner.
Mixé sur site à l'intérieur de la Casmate n° 1.


Système quadriphonique Surround. JBL
Travaux réalisés en complicité avec Bande Annonce




Clicker sur le HP pour entendre un extrait de la bande son. échantillon 3'04
réduction stéréo MP3.

Lt-Colonel Terence Otway commandant du 9ème Bataillon Anglais
L'Histoire de la Batterie de Merville